L'Ayurvéda Maharishi utilise certains modes spécifiques de respiration prescrits dans les textes Védiques pour réajuster l'équilibre délicat qui existe entre la conscience et la physiologie.
Ces techniques sont issues de ce que l'on appelle traditionellement dans les encyclopédies Ayurvédiques pranayam, mot sanscrit que l'on peut traduire par "normalisation de la respiration". La respiration auquelle font référence les ancients savants védiques comprend les niveaux les plus apparents de la respiration jusqu'aux niveaux les plus subtils de ce processus.
Ces techniques vont raffiner le fonctionnement de la physiologie gràce à leur capacité à réguler le fonctionnement du dosha "vata", en particulier en tirant avantage de l'un des sous-constituants de celui-ci, nommé prana vata. Les savants védiques ont découvert que ce dosha a une influence majeure sur les autres doshas, et que des exercices d'intégration neuro-respiratoire permettent de rééquilibrer et de "rafraichir" la physiologie dans son ensemble.
Il y a des exercices légers d'intégration neuro-respiratoire qui ont un but général de prévention, que l'on peut recommander avec bonheur à tout individu.
Il y a aussi de nombreuses techniques d'intégration neuro-respiratoire que l'on prescrit en fonction des troubles de santé du patient, de son type psychophysiologique, ou d'un but spécifique que l'on vise. Seul un docteur dûment formé à l'Ayurvéda Maharishi peut sagement prescrire ces techniques.
De nombreuses recherches ont montré la grande valeur de ces techniques. Par exemple, on a trouvé que la capacité respiratoire des poumons est grandement améliorée au fil du temps chez les pratiquants, alors que l'on sait par ailleurs que cette capacité diminue avec les années chez les non-pratiquants ( Udupa KN, et al, Indian Journal of Medical Research 63(8)(1975): 1062-5; Nayar HS, et al, Indian Journal of Medical Research 63(10)(1975): 1369-76 ).
On a aussi trouvé une réduction des attaques asthmatiques, et l'amélioration de la capacité de réaction de la fonction adrénalocorticale chez les pratiquants de ces techniques d'intégration neuro-respiratoire, ce qui témoigne d'une amélioration générale de la gestion du stress. D'autres travaux ont montré l'amélioration de la digestion ainsi que du fonctionnement du foie ( Ray US, et al, Indian Journal of Medical Research 83(1986): 343-8 ).